L’Amant religieux
Un road-movie immobile qui, de confession en confession, va vous faire vivre autant d’histoires d’amour que de drames.
Michel D. est veuf. Et même multi-veuf. C’est son drame qui prend, dans ce court mais efficace roman, le sens d’une fuite en avant. Un road-movie immobile qui, de confession en confession, va vous faire vivre autant d’histoires d’amour que de drames. Et pourtant, pour Michel D., ça n’est pas faute d’aimer les femmes qui le lui rendent bien. Trop peut-être ? « Qui aime bien, châtie bien », « Les histoires d’amour finissent mal, en général » et surtout « L’oisiveté est la mère de tous les vices » pourraient bien inspirer ce conte dans lequel les belles au bois ne se réveillent jamais.
Las, la justice n’est pas très compassionnelle avec les veufs qui dépassent les bornes. Avec une cellule pour dernière compagne, Michel D. va en faire l’amer constat.