Editions Mercure de France, collection Mercure galant. 1999 Par quel hasard, ce livre de Franz Bartelt, auteur auquel je voue une admiration sans bornes, a-t-il parcouru le chemin des rebus de la bibliothèque de Tourcoing à la boîte à livre du coin de ma rue ? Bien...
Nouveau roman
Voir Bréhat et mourir
Cicéron Angledroit
(alias Claude Picq) est né fin 1953 à Ivry sur Seine (94) et a toujours vécu en banlieue parisienne.
Il a été poursuivi, péniblement, par les études (faute de les avoir poursuivies lui-même) jusqu’au Bac et est aussitôt entré dans la vie active par la voie bancaire (secteur qu’il quitte avec joie en 2016).
Cicéron, ce sont les blogueurs qui en parlent le mieux !
Cicé lit
« L’Archipel du Chien » de Philippe Claudel
Éditions Stock 2018. Parfois, en dédicaces, je m’ennuie. Les journées sont longues. Aussi m’arrive-t-il de profiter d’être en librairie pour consulter compulsivement – disons compulser – les piles. Ça me donne le tournis et je me demande ce que je fais là. Je suis...
« Sang chaud » de Kim Un-Su
Matin Calme (2020), traduit du coréen par Kyungran Choi et Lise Charrin. Un bel objet qui m’arrive entre les mains. Inclassable, déroutant. Ça n’est pas un thriller (tant mieux, j’aime pas trop) ni vraiment un polar (y a pas d’enquête) et encore moins ce qu’on appelle...
Cicéron vous offre ses nouvelles
Kebab or not kebab
Une balade que j’ai faite en 2014. On ne peut pas aller à Istanbul sans rêver d’y retourner. Suivez-nous ! Un pied en occident et l’autre en orient, si vous ne maîtrisez pas le grand écart, évitez ! Nous voilà installés, le commissaire Saint Antoine et moi, aux sièges...
Du sable dans les chaussettes
Kenavo ! Cette courte nouvelle, plus ancienne (René buvait encore), a été publiée dans le recueil « Une vie de chien » (2018. Éditions Palémon). Certains la connaitront déjà, d’autres la découvriront. Elle s’écarte un peu du concept « voyage ». Mais quand même, elle...
Une poutine pour la route
Je dédie cette nouvelle à Sébastien, Martine, Bernard et Minnie. Sans eux, je n’aurais sans doute jamais visité leur beau pays. C’était en juin 2018 (souvenez-vous, la canicule). Allez à Montréal, chacun de vos pas vous enrichira. Nous voilà installés, Vaness’ et moi,...
Galerie de portraits des personnages
Cicéron Angledroit
détective, la quarantaine indéfinie mais bien tassée si vous voyez ce que je veux dire, pas très grand, mal peigné, assez loser et très opportuniste. Il est le père d’Elvira, une gamine préado délurée (Elvira Angledroit …autre calembour) qui vit à Paris chez sa grand-mère paternelle. Il fait ce qu’il peut pour vivre, c’est surtout un observateur. Il passe le plus clair de ses nuits, si on peut dire, chez Vanessa à Choisy. Son ancien deux-pièces de Vitry est devenu, désormais, son agence de détective. Il a aussi un fils, Enzo, mais c’est une autre histoire. C’est le narrateur de ses propres aventures.
Vanessa
Dite Vaness’, dite Van’, lieutenant OPJ sous la direction du commissaire Saint Antoine et rattachée au commissariat de Vitry-Sur-Seine. Métisse et canon, c’est le fantasme numéro 1 du lecteur et, forcément, de Cicéron dont elle a été la maîtresse avant de devenir la concubine. Un couple pas idéalement assorti mais qui fonctionne bien. Sans elle notre détective pointerait à Pôle Emploi, le jour, et à l’hôpital psychiatrique, la nuit. Outre lui fournir le gîte et le couvert, elle le motive et lui évite de trop s’éparpiller. Pour le reste il n’est pas à plaindre non plus. Il a choisi le bon numéro.
René
caddie-man à l’Interpascher de Vitry…mi-ouvrier mi traine-savate… un homme bourru, rustre mais attachant (un peu le Béru de San-Antonio en moins exotique). Ex-alcoolique pas anonyme, il fréquente, chaque matin, le même bistro (dans la galerie de l’Interpascher) que Cicéron…ils se sont rencontrés à l’occasion d’un attentat qui a touché le troisième Larron important de l’histoire (Momo). René, sous ses airs de boulet, est un homme bien et plein de bon sens qui se remet miraculeusement d’un AVC qui l’a transformé. Il s’est récemment mis en ménage avec Paulette, une ravissante quinquagénaire dont personne ne voulait.
Jo Fulgado Pereira
Flic imposant mais vraiment d’entrée de gamme d’origine portugaise. Après avoir été viré de la police en raison de ses nombreuses bavures en interne, il a été réintégré, par piston, en qualité d’auxiliaire à temps partiel. L’administration l’a collé entre les pattes de Jean Grabuge, le commissaire efficace et à poigne de Choisy-Le-Roi. Il n’attire pas la sympathie de ses collègues qui le surnomment Jo Le Clito en raison de son pif proéminent. Faut pas le chercher et Grabuge l’utilise comme pitbull. Lui aussi est le narrateur de la série qui lui est consacrée.
André dit Momo
Un taciturne à l’allure de SDF, intellectuel « rentré », pas expansif ni vantard. Il vendait des « Belvédères » (journal d’insertion) à la sortie d’Interpascher… Il déployait une telle psychologie que cette activité était très lucrative pour lui. C’est le penseur de la bande. Il connaissait déjà René. Mais un attentat (Lire « Sois zen et tue-le »), dans la galerie marchande, l’a privé de son bras droit et lui a permis de sympathiser avec Cicéron. Son handicap et les soucis administratifs lui ont fait renoncer à son activité. Désormais, après avoir émargé à la Cotorep et à l’AAH (allocation adulte handicapé), la vie se montrant souvent facétieuse, il est devenu le bras droit officiel de Cicéron. Il a une chambre au mois à l’Hôtel de la Gare de Vitry.
Georges Marchais, dit L’Empathe
Un postier qui, à la faveur d’un don étonnant d’empathie frôlant le surnaturel, est devenu flic. Un peu beaucoup en marge du système, il n’intervient que sur demandes des services pour élucider des affaires rongées jusqu’à l’os pour lesquelles le classement était la seule perspective. Faire appel à lui est un aveu d’échec, il a donc du mal à se faire une place dans son administration. C’est lui qui vous raconte ses histoires qui sont prétexte à visiter une ville ou un coin du territoire.